Départ au quai Maubec à La Rochelle, ville qui m’est chère, pour deux boucles autour de la ville.
Un temps magnifique, un ciel bleu, une température très clémente (6° au départ), et un démarrage au bord de la mer, à côté des fameuses tours.
Premier tour très à l’aise, malgré un parcours pas si plat que cela, il s’avère que de nombreux faux plats me feront décider de travailler plus à la sensation qu’au chrono uniquement.
Un petit coucou en passant devant le cimetière où est enterré mon grand-père (les autres coureurs ont dû me prendre pour un fou ),
et la course continue jusqu’à la fin du premier semi sans encombres.
Petit parcours dans le port des minimes, retour sur le vieux port, deuxième clin d’œil aux tours de la ville, et c’est parti pour le deuxième tour.
C’est alors que le vent qui nous avait bien épargné jusque-là s’est progressivement levé. 15 à 20 km/h qui durcissait juste assez le ressenti pour commencer à faire douter du rythme.
Les blagues ont commencé à fuser sur le fait que la ville avait dû rehausser les montées entre le premier et le deuxième tour.
Arrive le 30, les jambes commencent à durcir, mais on le sait, et on continue.
35ème, les abandons et crampes font arrêter de plus en plus de personnes autour de moi, les genoux commencent à frapper à chaque pas.
Malgré un ratage de remplissage de gourde qui finit, en plus du pipi du 26ème, de me faire perdre près d’une minute (mais cela fait partie du jeu), ça y est, maintenant c’est au mental d’entrer en jeu.
Enfin l’arrivée qui approche au 40ème, je crie à chaque virage qu’on arrive au bout, qu’il ne faut pas lâcher, peut-être autant pour moi que pour mes compagnons du moments qui me répondent par une émulation collective.
Dernier tour du vieux port, ça y est, nous avons tous enfin gagné le droit de passer sous l’arche d’arrivée placée entre la tour de la chaîne et la tour de la lanterne.
3:41:45, record perso battu de près de 20 minutes, je suis au anges…
Merci encore à ma meilleure supportrice dans tout les sens du terme, qui m’a soutenu sans faille pendant la préparation ( :*),
mes cousins qui m’ont bien gentiment accueillis à La Rochelle, et enfin
à tous mes amis et famille, coureurs ou non qui m’ont encouragés pendant la course,
et particulièrement à ceux qui m’ont appris à apprendre pour en arriver là.
Joël ROBIN